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Quand le Digital Learning se met au vert 😊

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10/06/2025

Quand le Digital Learning se met au vert 😊

Toute activité humaine a un impact sur le réchauffement climatique et le Digital Learning n’échappe assurément pas à ce constat. Aussi comment pouvons-nous individuellement et collectivement réduire cet impact tout en continuant à faire ce qui nous passionne : transmettre ? !

Se mettre à l’éco-conception, que l’on soit une académie, un département L&D ou une agence digitale, ne va pas de soi. C’est une réflexion, un processus et surtout un engagement de tous les instants (car il est tentant parfois de baisser les bras 😊, ne serait-ce que 5 minutes).

Qu’est-ce que finalement l’éco-conception ? C’est l’amélioration environnementale de livrables que nous produisons tout au long de la chaîne de valeur. C’est à travers cette chaîne de valeur (gestion de projet, conception, production et diffusion) que nous pouvons grâce à des actions simples (mais aussi parfois contraignantes en termes de temps, d’investissement) réduire notre impact environnemental.

Envie d’actions et d’idées concrètes ? Trouvez un espace vert, mettez-vous à l’aise et plongez-vous dans cet article.

En préambule

Cet article ne se veut assurément pas donneur de leçons car chez TIPS n’ LEARN, nous avons encore du chemin à parcourir (et nous en sommes conscients). C’est un partage, celui de nos réflexions et de nos actions, voire de notre feuille de route.


Au-delà d’un questionnement individuel et collectif sur notre rôle et notre responsabilité quant aux impacts environnementaux de notre activité professionnelle, se pose également la question du rôle que nous avons en tant qu’agence digitale auprès de nos clients/partenaires quant à leur politique RSE (et il en va de même pour les académies/départements L&D vis-à-vis de la politique RSE de leur organisation).

L’éco-conception : un continuum

La chaîne de valeur d’un livrable en Digital Learning va de la conception à la diffusion en passant par la production. Le tout organisé grâce à la gestion de projet. À chaque étape de cette chaîne, les équipes sont à mobiliser, des actions à mener. Mais une chose est sûre, tenir dans la durée nécessite de la détermination et de l’accompagnement.

Sensibiliser et former nos équipes est un point de départ essentiel pour engager et apporter du sens. Pour cela, la fresque du climat (assurément très à la mode 😊) et la fresque du Digital Learning sont des moments fondateurs : elles mobilisent le collectif, elles font réfléchir, réagir, prendre conscience…

Intégrer l’éco-conception dans nos process et nos communications est un deuxième point-clé. Le dire c’est bien, l’écrire pour l’intégrer dans nos actions c’est mieux (ce sont nos travaux de cet été : FOR-MA-LI-SER).

Cap sur la gestion de projet

En gestion de projet, les deux principaux leviers en termes de réduction de notre impact environnemental sont :

  • la communication (mails, visio-conférences, RDV sur site…),
  • le stockage (des livrables intermédiaires et finaux).

Concernant la communication

  • Réduisez l’usage du mail au maximum en les remplaçant par une plate-forme collaborative (Teams, Slack…). Cerise sur le gâteau : c’est bien plus convivial et collaboratif que des mails.
  • Limitez les réunions (sur site, bien sûr) mais aussi en visio-conférence.
    • Préparer vos réunions pour en limiter la durée (hormis pour la réunion de lancement), 15 à 30 min suffisent.N’invitez pas la planète entière 😊.
    • Après les 2 ou 3 premières minutes, coupez la vidéo (et remettez-là pour prendre congés).

Concernant le stockage

  • Évitez le double stockage (sur le serveur, sur la chaîne du projet, par mail…). Un lien vers le fichier sur le serveur suffit !
  • À la fin du projet, pensez à compresser les fichiers voire les dossiers (notamment ceux contenant les vidéos, audios, images, fichiers psd…). Pour cela une organisation appropriée est à mettre en place (ex : créer un dossier dédié aux vidéos, aux images… de façon à pouvoir plus facilement compresser ces dossiers). Des fichiers compressés, c’est 30 à 70% de poids en moins (sacré régime !).
  • Mettez en place une routine de nettoyage de votre serveur (2 ou 3 fois dans l’année) en supprimant les fichiers/dossiers obsolètes ou en les stockant sur un disque dur externe (ou sur un espace sur votre serveur dédié à cela et qui les compresse automatiquement).
  • Choisissez bien votre fournisseur de Cloud.

Direction la conception

(Se) questionner (notre chouchou)

Avant de vous lancer dans la conception, faites le point sur l’existant, ce qui pourrait être réutilisé (ex : des vidéos réalisées par un autre département - com’, business unit - sur le sujet traiter, contenu sur-étagère qui peut venir introduire ou compléter du contenu sur-mesure, une banque d’images interne, une formation, quel que soit son format, déjà réalisée sur le sujet en interne…). Cette question devrait même être posée au moment du cahier des charges quand il y en a un. #laquestionquivousfaitéconomiserdesbilletsverts.

Penser durabilité (évidemment mon cher Watson !)

Lors de la création d’un module ou d’un dispositif, la facilité de mise à jour, et donc sa durabilité, est à considérer. Peut-on facilement le mettre à jour sans faire appel à l’agence partenaire ? Sans que cela soit chronophage ?  Qui plus est quand le module ou le dispositif est diffusé en plusieurs langues.

Pour cela, des outils auteurs sont plus appropriés que d’autres (ex : Rise versus Storyline). Si les informations nécessitent des mises à jour régulières, des formats sont à éviter : la vidéo (sous toutes ses formes), l’audio, des visuels complexes (infographie, schéma… car cela demande l’intervention d’un graphiste).

Utiliser l’IA de façon raisonnée

Créer la structure d’un synopsis, les bases d’un quiz, corriger (proofreading)  son contenu, l’IA est un réel assistant pour les équipes de conception. Mais cela s’encadre afin de ne pas se retrouver avec un usage irraisonné de l’IA. Comment ? En travaillant sur des prompts efficaces à utiliser par tous (plutôt que chacun y aille de son prompt). Cela permet de limiter l’utilisation de l’IA et d’obtenir un résultat plus qualitatif.

Mutualiser (notre Graal)

Acceptez de coconcevoir en faisant travailler ensemble deux clients qui ont un besoin similaire pour ne concevoir et ne produire qu’une fois ! Certes le besoin n’est jamais exactement le même (autrement du sur-étagère fait l’affaire) mais quand il intègre 20 à 30% de spécifique (ce sont alors déjà 70 à 80% de contenus mutualisés !).

Toutes ces solutions en plus d’être plus respectueuses de l’environnement, sont plus respectueuses des budgets client 😉.

Et la prod dans tout cela ?

Voici une petite checklist de la prod éco-responsable !

  • Choisir des outils ou une version qui permettent de travailler en local (hélas, parfois un seul choix nous est proposé : celui de l’usage en ligne !).
  • Optimiser le poids des fichiers produits (vidéo, audio, image…).
    • Réduire la résolution,
    • Compresser,
    • Pour les vidéos, favoriser la HD plutôt que la 4K (c’est de la formation pas du cinéma 😊).
  • Proposer deux solutions à ses clients (par exemple : vidéo et podcast) en leur expliquant pourquoi.
  • Sensibiliser ses équipes sur un renouvellement raisonnable de leur matériel.

Question diffusion

Une formation diffusée à des centaines, voire des milliers de collaborateurs, c’est de la bande passante utilisée ! Bien sûr, une grande partie des actions prises dans les phases précédentes ont des effets bénéfiques en phase de diffusion.

Côté LMS, en choisir un qui favorise l’efficacité énergétique lors du traitement des données, voire l’entraînement des modèles d’IA). Oui, un critère de plus à prendre en compte !

Encouragez les collaborateurs (lorsque cela est possible) à utiliser/consulter un module/parcours en hors ligne (télécharger plutôt que streamer).

3 petits tours et puis s’en vont

Coûts, délais, accessibilité, éco-conception, un projet Digital Learning est exigeant. Aussi mieux vaut adopter la politique des petits pas et avancer doucement mais sûrement plutôt que d’avoir les yeux plus gros que le ventre et finalement faire marche arrière devant l’ampleur de ce qu’il y a à mettre en œuvre !

Le mot de la fin : célébrez avec l’équipe (voire vos clients) chacune de vos victoires !

Le saviez-vous ? 

D’après une étude de l’ADEME, l’éco-conception permet :

  • de diminuer les coûts de production (jusqu’à 20 % dans certains cas) ; 
  • d’accroître systématiquement la valeur d’usage des produits ; 
  • d’augmenter le chiffre d’affaires (de 7 % à 18 %) ; 
  • de prendre des parts de marché puisque l’entreprise prend de l’avance sur la concurrence.

Quelques liens intéressants :

https://pro.hellocarbo.com

https://ecoresponsable.numerique.gouv.fr/publications/bonnes-pratiques

on y retourne ?

Postez-nous vos oeuvres d’art en commentaire !

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