Et le voilà qu’il caracole à la 3e place des tendances du digital learning* ! Qui ? Le social learning bien sûr, autrement dénommé apprentissage entre pairs, pairagogie ou encore peer learning (et cette liste n’est pas exhaustive). Vous l’aurez compris, au cœur de toutes ces appellations, un maître-mot : la co-lla-bo-ra-tion, ou comment les organisations capitalisent sur les connaissances et compétences de chacun pour former d’autres collaborateurs. Tel un pied-de-nez à la formation dite “descendante”, le social learning joue la carte de l’horizontalité, au plus près des pratiques et problématiques du terrain, au rythme des enjeux et des besoins métiers. Alors forcément, chez TIPS, il nous fallait comprendre les raisons d’un tel succès mais aussi ses ingrédients fétiches tout comme les résultats obtenus par les organisations l’ayant adopté. Et comme on aime beaucoup partager, bien des réponses se trouvent dans cette nouvelle Revue by TIPS. Et parce qu’elle est 100% social friendly, nous avons hâte de lire vos commentaires et autres récits d’expérience, à indiquer en bas de cette page.
*La Digital Academy by Ildi, Les 5 tendances du Digital Learning
Why we love social learning ?
Apprendre par et avec les autres, en voilà un concept qui n’a pas attendu l’avènement du digital learning pour compter parmi les grandes tendances de l’apprentissage… Mais il est toutefois un double constat : 1. la mise en commun des connaissances, expertises et pratiques de chacun permet assurément une montée en compétences régulière de tous. 2. les technologies du digital ont donné vie à des solutions et outils facilitant cette mise en commun. Rien d’étonnant donc à ce que le social learning – véritable décentralisation de l’apprentissage – s’impose comme l’une des tendances phares de la formpro. Aux côtés de leurs dispositifs de formation plus formels, les apprenants s’observent, s’écoutent, réfléchissent ensemble, résolvent des problèmes, s’accordent le droit à l’erreur, usent du feedback… Et cette autre façon de se former, bien au-delà du knowledge sharing, fait la part belle à la communication, la coopération, l’empathie, l’entraide, l’innovation, autant de valeurs qui renforcent la cohésion, l’esprit d’équipe, la montée en compétences du groupe mais aussi la capacité de l’organisation dans son ensemble à s’adapter, modifier ses comportements et faire évoluer ses process. En un mot : les bases de l’entreprise dite apprenante (et agile).
Ouvrons la boîte à outils !
Sur le papier, le social learning est une expérience d’apprentissage plus dynamique, interactive et enrichissante pour les apprenants et qui bénéficie à l’organisation dans son ensemble. Vraiment, vraiment ? Oui, à condition toutefois que les équipes puissent partager leurs savoirs et expertises. Car – on l’imagine aisément – sans cadre ni outils, ça fait vite… pschitt. Bonne nouvelle, les différents confinements ont de fait obligé les organisations à se structurer dans ce sens. Comment alors intégrer le social learning ? Avec méthode : on pense au co-développement, à la communauté de pratiques, au mentorat, au coaching… Et des outils – c’est là justement où l’on peut mesurer tout l’apport du digital et de ses solutions collaboratives dans l’essor du social learning. Le LMS en premier lieu peut largement se mettre au service de la collaboration grâce à des outils spécifiques et la possibilité d’en mesurer l’impact. Il est aussi possible d’opter pour les plateformes spécialement dédiées au social learning telles qu’il en existe sur le marché. Des outils de communication, de gestion de projet, de création de documents ou encore des plateformes de mise en réseau doivent également être mis à disposition des collaborateurs. Indispensable pour pouvoir créer du contenu (LGC : learning generated content) et l’échanger.
// ispring : “Comment mettre en œuvre l’apprentissage collaboratif sur le lieu de travail ?”
Social learning, place à la pratique !
Et sur le terrain, ça donne quoi ? À ce jour, peu de statistiques existent sur le nombre d’entreprises l’ayant adopté mais les quelques données disponibles indiquent que la tendance est réellement forte. Rien d’étonnant non plus à le voir se déployer dans les entreprises de taille conséquente, tant les enjeux du partage et de la collaboration peuvent être cruciaux à l’échelle nationale et internationale. Et ce sont ainsi des groupes comme Danone, BNP Paribas, Schneider Electric, Orange, Michelin ou encore Airbus qui encouragent le social learning pour faciliter le transfert de connaissances et le développement des compétences de leurs collaborateurs. Leurs méthodes et outils sont tous très différents, portant à croire qu’il y aurait autant de modèles de social learning que d’entreprises. Car ne l’oublions pas, au-delà des outils choisis pour le déployer, le social learning doit impérativement être en phase avec la culture de l’entreprise et – évidemment – être promue par elle : une condition sine qua non pour que les apprenants se l’approprient et s’engagent pleinement dans cette voie.
// EdTechActu : “Michelin crée une communauté de « champions » du learning”
// Centre for Cybersecurity Belgium : “Événement de partage de connaissances ECCC”
Vous pourriez imaginer qu’en qualité d’agence de digital learning, l’avènement du social learning en entreprise soit notre pire cauchemar ! Et bien non ! Nous le disons, l’encourageons, le rêvons : vivement que l’apprenant prenne le pouvoir ! Apprendre, faire évoluer ses habitudes voire les changer est un acte intime et en être aux commandes est ce qui peut nous arriver (en tant qu’apprenant) de mieux. Et TIPS n’ LEARN dans tout cela ? Nous sommes et serons là pour faciliter, booster, surprendre, accompagner… Différemment assurément, mais toujours passionnément.
Et en bonus :
Commentaires (0 )