S’il y a bien une activité qui n’a pas de limite d’âge, c’est bien le jeu (même après 77 ans, zéro date de péremption) ! Avec lui, tel un antidote contre le stress, telle une cure de jouvence 100% garantie, on s’amuse, on booste ses cellules grises, on stimule sa créativité et son imagination, on se connecte aux autres, on respecte des règles… bref, le jeu cumule vertus et bienfaits à tout âge et ce n’est donc pas un hasard s’il a pris une place de choix en formation professionnelle. évidemment, quelques freins et a priori persistent en pratique. On en parle plus tard… Parce que jeu et plaisir sont pour nous comme une seconde peau, nous voici aux manettes pour vous emmener dans le game, made by TIPS n’ LEARN.
Lorsque l’on parle de jeu en formation, on pense évidemment aux serious game, gamestorming (pratique du brainstorming par le jeu), jeu d’entreprise, training game, jeu de simulation, jeu de rôles, escape game… Cette liste n’est pas du tout exhaustive mais donne déjà une bonne idée de la richesse des outils pédagogiques ludiques dont disposent le concepteur (pour le Digital Learning) et le formateur (pour la formation synchrone en présence ou à distance). Rappelons ici un point important : les termes de gamification ou ludification visent à mettre en place des apprentissages intégrant des mécanismes et des éléments de jeu. Avec toujours, toujours les objectifs pédagogiques en ligne de mire (et non, vos bureaux ne vont pas se transformer en salles de jeux géantes).
L’apprenant est aux manettes !
Ah, on dirait que vous avez quelques objections… “Ce n’est pas sérieux”, “jouer n’est pas apprendre”, “c’est hyper chronophage”, “ça brouille totalement les messages”… Et pourtant, les neuroscientifiques l’ont attesté : le jeu est clairement un instrument d’apprentissage qui fonctionne de la même façon chez les petits que chez les plus grands. Et bien sûr que c’est du sérieux, d’autant que les règles, les comportements ou situations proposés sont toujours liés (encore une fois 😊) à des objectifs pédagogiques. Augmentation de la concentration, de la mémorisation, de la motivation et de l’engagement des apprenants, qui sont pleinement aux manettes de leur formation.
Faites simple !
Votre formation est déjà conçue ou vous souhaitez y aller pas-à-pas dans la gamification de vos formations, pensez com’ et marketing de l’offre pour injecter du jeu dans votre dispositif. Pour faire connaître votre formation, lancez un concours ou un challenge sur votre réseau social interne (par emailing).
Le coin des conseils
N’omettez pas de publier les résultats du challenge ou du concours avec félicitations et prix à l’appui pour les gagnants.
La boîte à idées
Faire découvrir le thème de la formation via un rébus, créer le prix de l’idée la plus astucieuse, de la baseline la plus percutante (et en plus vous pourrez utiliser les productions dans ou pour votre formation), etc.Une partie non négligeable de
Vos formations se fait en présentiel ou en classe virtuelle ? ! Accompagnez vos formateurs dans l’art de ludifier leurs formations. Quoi de mieux que le jeu pour onboarder vos apprenants et démarrer la formation sur les chapeaux de roue, puis les maintenir en action jusqu’au bout.
Le coin des conseils
– Impliquez vos formateurs dans ces changements et dans la conception de formations ludifiées (vous serez bluffé par la créativité dont ils font preuve collectivement).
– Pour commencer, faites simple.
– Ne négligez pas le look des supports.
– Pensez template/modèle pour faciliter les premiers pas des formateurs tout en leur laissant de la liberté/autonomie.
– Variez les plaisirs (pour répondre aux différents profils de joueurs, aux appétences en termes d’apprentissage et pour les engager sur la durée).
La boîte à idées
– Quand vous mettez en place des jeux de rôles, outillez-les afin de les rendre plus immersifs et efficaces (chaque « acteur » reçoit une fiche décrivant son personnage, ce qu’on en attend, des mots-clés à placer dans son jeu. Mettez-lui à disposition – si possible – des objets et documents qu’il utilise dans la « vraie vie »).
– Créez des équipes qui vont s’affronter tout au long de la formation (efficace en termes d’émulation).
– Utilisez les ressorts simples de certains jeux (jingle quand une équipe gagne, buzzer lors d’un quiz, gain de points, feedbacks du formateur – devenu animateur pour l’occasion, etc.).
– Inspirez-vous de jeux qui ont fait leurs preuves (en termes de mémorisation, de réflexion) tel que le Burger Quiz, le Jeopardy, le Bingo, etc.
Il est temps de gamifier vos modules (mobile learning, E-learning, micro-learning, vidéo interactive, même combat). Et pour cela, voici quelques ressorts qui sont éprouvés.
Valorisez et émulez !
Au-delà du traditionnel compteur de points qui permet devaloriser la progression de l’apprenant et lui montrer où il se trouve dans la formation, vous pouvez mettre en place un compteur de points qui met en valeur 2 ou 3 compétences-clés à acquérir lors de la formation (cela apporte plus de concret et permet à l’apprenant de se situer quant aux différentes compétences à acquérir).
Un classement publié sur votre LMS ne peut pas faire de mal mais on oublie souvent que l’on joue pour gagner et obtenir des récompenses. Aussi, ne négligez pas la notion de prix à gagner. Par exemple, pour les 3 premiers apprenants à avoir complété la formation avec succès ou à avoir remporté le plus de points, etc.
Pour une fois, vous avez le droit de raconter des histoires
Raconter une histoire projette vos apprenants dans un univers qui va soit leur permettre de prendre de la distance avec le sujet traité (idéal pour des sujets complexes, délicats ou rébarbatifs), soit le magnifier (c’est quand même plus excitant de conquérir une planète que quelques clients… quoique 😊). Imaginer gamifier un module sans storytelling, c’est comme le vin et le pain mais sans le Boursin (spécial dédicace à Bel), ne l’envisagez même pas. Et bien sûr encore et toujours : soignez l’interface graphique car cela participe grandement à la dimension immersive de votre formation.
Pensez scénarii à embranchements car une des caractéristiques du jeu est de pouvoir y revenir tout en expérimentant quelque chose de différent (et ça tombe bien : toute bonne pédagogie est à base de répétitions).
Osez le Social Learning car le jeu est souvent une activité collective. Si votre solution le permet, initiez votre formation avec un Quiz Battle afin que les apprenants/joueurs se défient. Gamifiez le suivi de votre formation (ou le REX) en organisant une battle de trucs et astuces (pour partager les retours terrain), un quiz pour réactiver les connaissances, etc.
Vous êtes les maîtres du jeu
Un sujet stratégique, une formation à rebooster ou tout simplement l’envie d’expérimenter le jeu plus avant, voici le trio qu’il vous faut.
l’escape game
A la ville comme à la scène… euh au travail, l’escape game a un succès certain (ou un certain succès : les deux fonctionnent 😊).
Le fait maison à utiliser on-site : énigmes, QR-code, objets cachés, collègues à interviewer, informations à aller chercher sur le web et plus encore : une seule limite, votre imagination. Pour créer un escape game, jouez collectif (des formateurs, des concepteurs, de futurs apprenants, des managers, la RH, etc. Bref créez un collectif aux profils variés). Pour vous aider, vous avez en ligne des sites dédiés à la conception d’escape game maison.
Le on-line : chez TIPS n’ LEARN après moult recherches, nous avons trouvé l’outil open source (CTF) qui permet de retrouver tous les ressorts de l’espace game en ligne (et de jouer en solo ou à plusieurs).
Les jeux d’entreprise
Version pro/business/métiers de nos jeux de société, ont 2 vertus :
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Complets, ils peuvent animer une séquence entière de votre parcours de formation.
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Ils peuvent être utilisés en formation par vos formateurs mais aussi dans le prolongement de la formation par vos managers (et leurs équipes).
Le format le plus simple et le plus économique étant le jeu de cartes (facile à concevoir et économique à faire imprimer).
Les serious game
Il y en a pour tous les goûts ! Mais n’est pas Serious Game qui veut. En effet, il ne faut pas confondre un e-learning gamifié et un serious game. Le second reprend tant dans la forme que dans son fonctionnement les règles et ressorts d’un jeu vidéo. Et là, mieux vaut faire appel à des experts car techniquement et pédagogiquement parlant, la conception est complexe.
Vous avez malgré tout envie de vous lancer ! Si vous avez un pro de Storyline dans votre équipe (et un développeur pour repousser les limites de cet outil), ainsi qu’un concepteur et graphiste de génie, n’hésitez plus.
Vous avez besoin de plus de guidance, intéressez-vous à Serious Factory.
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