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Le guide 100% pratique pour sécuriser votre vie numérique (part 2) : surfez safe !

Vous avez blindé vos mots de passe, sécurisé votre box et installé votre duo antivirus/anti-malware ? Bravo, vous êtes déjà en mode cyber-ninja ! Mais la partie n’est pas finie… Car une grande partie des dangers se cachent là où vous passez le plus de temps : sur le web. Sites piégés, arnaques bien ficelées, cookies envahissants, wifi douteux… la navigation, c’est parfois une vraie course d’obstacles. Mais chez nous, nous sommes parées grâce aux conseils de nos experts en cybersécurité. C’est pourquoi nous vous livrons dans cet article les bons réflexes pour surfer safe !


Protégez votre navigateur Web

Installez Chrome ou Firefox (Chrome, Firefox ou Safari sous Mac) et mettez-le à jour. Pour automatiser cette mise à jour, activez l’option dans OPTIONS ou PARAMÈTRES.

Mais pourquoi pas Internet Explorer ?

Nous avons privilégié les navigateurs listés ci-dessus car ils vous permettent de séparer votre navigation de votre système d’exploitation. Et, par conséquent, de moins exposer ce dernier si vous “attrapez” un virus en surfant. Contrairement à Internet Explorer qui utilise directement les ressources de votre système d’exploitation Windows et de votre suite Microsoft.

  • Firefox = meilleur équilibre global.
  • Tor Browser = meilleur anonymat/anonymisation.
  • Brave = excellent pour la vie privée quotidienne avec une bonne ergonomie.
  • LibreWolf = pour un Firefox dépouillé mais ultra‑respectueux de la vie privée.
  • Vivaldi et Mullvad Browser = alternatives européennes solides, sans collecte de données.
Installez un anti-publicité

Une partie non-négligeable des malwares sont des adwares. Autrement dit, des publicités s’affichant de façon intempestive dans votre navigateur. Mais leur action ne s’arrête pas là.
En effet, ils sont susceptibles de  :

  • collecter des informations vous concernant (localisation, habitudes de navigation, etc.) ;
  • ralentir votre navigateur web, voire le faire planter ;
  • installer des logiciels, des plug-ins indésirables, et ce de façon automatique.

Voici quelques-une de nos suggestions…

quelques Extensions de navigateur gratuites et efficaces

  • uBlock Origin : une extension ultralégère, puissante et très configurable, recommandée par Mozilla. Bloque pubs, trackers, malwares sans surcharger la mémoire.
  • AdBlock Plus : une extension très populaire et multiplateforme. Elle bloque les pubs intrusives mais laisse passer les « publicités acceptables » par défaut (option désactivable), celles qui soutiennent certains sites.

quelques Solutions « tout-en-un » (systémique, multi-appareils)

  • AdGuard : il offre une extension pour navigateurs, une application système (Windows, MacOS, iOS, Android) et un système DNS. Bloque pubs, malwares, trackers… même hors navigateur.
  • AdLock : cette extension offre une excellente performance sur navigateurs et plateformes, même notamment sur les vidéos. Parfois payant pour les fonctionnalités avancées.
Le Do & les Don’t sur le Web

Les Do

  • Supprimez vos cookies (ou mangez-les) régulièrement (dans les paramètres de votre navigateur, sauf ceux en qui vous avez confiance – votre banque, votre entreprise…). 
  • Utilisez le VPN fourni par votre entreprise pour accéder aux ressources de l’entreprise.
  • Ne répondez pas à une sollicitation d’échanges d’informations dite “urgente” qui demande vos mots de passe, voire l’accès aux ressources de l’entreprise. Dans ce cas, confirmez de façon sûre le besoin (en téléphonant*, par exemple, à son responsable). 
  • Avant de faire un paiement en ligne ou de rentrer des données personnelles sur un site, cliquez sur le cadenas à gauche de l’adresse du site. Puis vérifiez que le certificat correspond à l’adresse du site. 
  • Affichez le certificat et vérifiez qu’il correspond bien à l’url de votre site.
  • Quand vous avez un doute, faites un clic droit sur le lien. Puis vérifiez que c’est cohérent avec ce qui est proposé.
  • Utiliser les outils de communication interne de l’entreprise dès que possible. Si ce n’est pas le cas, utilisez un outil chiffré avec des personnes de confiance. De la même façon, ne transférez jamais de documents via ces outils.
    • Outils de chat en ligne (chiffré) :
      • Signal… Et là “L’ingrédient le plus actif, c’est vous.”
    • Outils de visioconférence :

Attention, il est fortement déconseillé d’échanger des données sensibles ou classifiées via ces outils de webconférence.

Voici une solution conforme RGPD et non soumis à la Cloud Act** : Tixeo. Il s’agit d’une solution européenne (France), 100 % conforme au RGPD, et hébergement en Europe sans transfert en pays tiers.

Les Don’t

  • Ne cliquez pas sur des liens reçus par e-mail, SMS ou messagerie instantanée si vous n’êtes pas absolument sûr de leur origine (même si l’expéditeur semble connu).
  • N’acceptez pas l’installation de plugins ou extensions inconnus sur votre navigateur (risque de vol de données ou d’infection).
  • Ne téléchargez pas de logiciels depuis des sites non officiels (préférez toujours le site éditeur ou les stores d’applications certifiés).
  • Ne renseignez pas vos informations bancaires sur un site dont l’URL est douteuse ou mal orthographiée.
  • Ne désactivez pas les alertes de sécurité de votre navigateur ou de votre antivirus sous prétexte de “passer vite” (elles sont là pour vous protéger).
  • Ne laissez pas ouvertes des sessions web sensibles (banque, messagerie pro…) sur un poste partagé ou public.
  • Ne réutilisez pas le même mot de passe sur plusieurs sites (en cas de fuite, tous vos comptes sont exposés).

 

Bon, il ne vous reste plus qu’à enfiler votre combinaison Néoprène et c’est parti pour des heures de pur bonheur sur le web !

Au cas où vous auriez raté la première partie de notre Guide 100% pratique pour sécuriser votre vie numérique, cliquez ici !

Les lien et ressources

*Via un numéro de téléphone que vous possédez déjà ou via le numéro de téléphone officiel et publique de l’entreprise récupéré ailleurs que dans la sollicitation.

** Le Cloud Act permet aux autorités américaines d’accéder aux données d’individus et d’entreprises (et de leurs clients) situées en dehors des États-Unis à condition que l’entité qui héberge ces données ait un lien avec les États-Unis. Et ce sans avoir à les en informer, et sans passer par les procédures judiciaires locales ou par une demande d’entraide judiciaire internationale.

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