Longtemps qualifié de nouvelle tendance de la formation professionnelle, le mobile learning – également appelé m-learning ou apprentissage mobile – s’est au final imposé comme un nouveau standard pour se former en entreprise. Il faut dire que d’avantages et de bienfaits il ne manque pas. Il semble même parfaitement câblé pour s’adapter et répondre à tous les nouveaux besoins de la formpro (atawadac, télétravail, ancrage mémoriel, microlearning, évaluation facilitée…). Parfait ce mobile learning ? N’exagérons rien tout de même, il a bien quelques travers… Surtout, il exige le respect de quelques bonnes pratiques, indispensables à sa parfaite mise en œuvre (et un ROI au top). Et lorsqu’il se marie à d’autres modalités, il peut faire des miracles. Parce que chez TIPS n’ LEARN, le smartphone est notre doudou et le m-learning notre dada, il nous fallait naturellement examiner ce phénomène sous tous les angles. Alors mettez votre tel’ en mode vibreur quelques instants et découvrez cette nouvelle Revue by TIPS, so mobile !
Oui, c’est bien une nouvelle manière de penser la formation qui s’est durablement installée avec le mobile learning. Évidemment, le gigantesque taux d’équipement en smartphones (et son usage inconditionnel : savez-vous qu’on le consulte en moyenne 216 fois par jour, si si !) lui a été particulièrement favorable, lui offrant par conséquent la possibilité de s’adresser à un très large public. Et la pratique de plus en plus admise en entreprise du BYOD (Bring Your Own Device), autorisant les apprenants à utiliser leurs propres appareils dans le cadre de leur activité pro, a aussi facilité sa pratique. Ses points forts ? Le m-learning marque le sacre de la souplesse : finies les contraintes de temps et de lieu – on consomme du learning où l’on veut, comme on veut, 24h/24 si on le veut (ok, point trop n’en faut !). Et de l’agilité : en réponse à un besoin de formation immédiat, pour accueillir les nouveaux arrivants, pour former rapidement (et facilement) la force de vente ou le personnel de terrain… Enfin, côté engagement des apprenants, il marque aussi des points. Pour résumer : “je dis M” ! Bon, cependant, on n’ignore pas les quelques contraintes techniques, ni le côté un peu volatile du smartphone (l’attention tout comme la concentration peuvent rapidement être mises à mal). Sans oublier la question de la sécurité des données de l’entreprise liée au BYOD ou encore de la limite vie pro/vie perso… Bref, le mobile learning est génial, mais il ne s’appelle pas Atlas non plus 🙂
// Beedeez : “Mobile learning dans votre entreprise : mode d’emploi”
// Rise Up : “Avantages et inconvénients du mobile learning !”
// Teach On Mars : “Bénéfices et enjeux du BYOD”
❤❤❤ Notre coup de cœur : cet article qui en dit long sur les idées reçues à propos du mobile learning et, par conséquent, les points d’attention qu’il soulève :
// Insights : “Mobile learning : sept mythes qu’il vaut mieux oublier”
La super force de l’apprentissage mobile ? Sa capacité à se combiner à d’autres modalités, d’autres pratiques pédagogiques qui ne font qu’accroître voire décupler ses performances. En effet, qui mieux que le smartphone pour dérouler des sessions de microlearning ? Pour aller plus loin et valider l’acquisition de connaissances et la montée en compétences, le m-learning rayonne avec le micro-doing, c’est-à-dire la mise en pratique immédiate et répétée de ce qui a été vu et appris. Avec l’adaptive learning, il forme un duo de choc, adaptant le dispositif de formation aux besoins et capacités de chaque apprenant. Son efficience est également optimale lorsqu’il est intégré à un parcours plus global de blended learning. Ludique le mobile-learning ? Assurément : quel format idéal pour introduire de la gamification, des quiz, des challenges… autant d’actions qui engagent toujours plus les apprenants, qui plus est lorsque les activités autorisent le social learning et l’apprentissage collaboratif. Enfin, le mobile est l’un des supports privilégiés de l’immersive learning, via la réalité augmentée et la vidéo 360. Oui, il est décidément très fort…
// Rise Up : “Adaptive learning et mobile learning : pourquoi sont-ils compatibles ?”
// Domoscio : “Le micro-doing : définition, usages et bonnes pratiques”
// Thot Cursus : “Se plonger dans le passé avec un téléphone”
1. Des formats courts bien sûr : cela sonne comme une évidence n’est-ce pas, mais il est si facile de perdre de vue ce point indispensable au format mobile.
2. Des contenus riches et variés pour maintenir l’attention des apprenants : alors place à l’imagination pour subtilement combiner des textes, des visuels (attrayants toujours), des vidéos d’apprentissage, des interviews, des podcasts, des trucs et astuces, des jeux de mémorisation, des quiz, des défis, des challenges…
3. Du storytelling nécessairement ou l’art de raconter des histoires pour embarquer les apprenants.
4. Du marketing de la formation bien sûr : avant, pendant, après (tel est notre credo), pour donner envie de se lancer dans le parcours de formation, le suivre, le poursuivre et le terminer.
5. Et enfin évaluer : le mobile offre tellement de facilités pour mesurer, chiffrer, analyser les données des apprenants, qu’il serait dommage de s’en passer.
// Beedeez : “Comment créer une stratégie de mobile learning avec Beedeez ?”
// Teach On Mars : “Apprendre partout avec les podcasts”
// Teach On Mars : “Pourquoi le format vidéo a-t-il tant de succès ?”
// Yoobic : “7 Mobile Learning Metrics Every L&D Professional Should Be Tracking”
// Sparted : “Le guide complet du mobile learning en entreprise”
Un petit livre blanc pour la route ?
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