logo

L'organisation apprenante et la culture d'apprentissage, La Revue by TIPS n’ LEARN La revue de presse

Petite question : faites-vous partie des 45% des salariés français à travailler dans une organisation dite apprenante ? Si la réponse est oui, alors c’est plutôt une (très) bonne nouvelle. Il est en effet attesté que ce modèle d’organisation s’avère le plus favorable au bien-être des collaborateurs. Et deuxième effet kiss cool : il contribue dans le même temps à la performance économique et sociale des entreprises. Alors vive l’organisation apprenante, vive la culture d’apprentissage ! Bon, mais alors, pourquoi ce modèle n’est-il pas plus développé ? Si l’on connaît à peu près ses atouts, quels sont ses freins, ses limites ? Et comment le mettre en œuvre ? Face à toutes ces questions existentielles, il nous fallait bien une revue de la presse et du web made by TIPS. Alors, pour les réponses, lisez plutôt !

Organisation apprenante, quésako ?

C’est d’abord un concept très officiel car on distingue aujourd’hui quatre grandes catégories d’organisation du travail : deux dites traditionnelles (qualifiées de simple et taylorienne) et deux dites modernes (apprenante ou en lean production). Si les premières se traduisent par une faible autonomie des travailleurs et un moindre contenu cognitif du travail, les secondes sont davantage orientées vers les collaborateurs, leur offrant plus de participation et d’autonomie. En France (en 2015), environ 45% des salariés travaillaient sur le modèle d’organisation apprenante (par comparaison, entre 54 et 62% dans les pays du Nord). Bon, mais alors, qu’est-ce donc que ce modèle de travail ? Selon Peter Senge, l’un des premiers à l’avoir défini, il s’agit d’une organisation “où les gens développent sans cesse leur capacité à produire les résultats qu’ils souhaitent, où des façons de penser nouvelles et expansives sont favorisées, où l’aspiration collective est libérée et où les gens apprennent continuellement à apprendre ensemble.” Autrement dit, une organisation cherchant à capitaliser sur les compétences de ses collaborateurs, à constamment les améliorer (vers plus de transversalité possible), les ajuster, les compléter pour toujours rester agile et créative, pour être en mesure d’innover et d’anticiper les transformations à venir. Il va sans dire que, dans cette organisation, la philosophie de l’apprentissage est reine.

// EdFlex : “Qu’est-ce qu’une organisation apprenante ?”

// Change the Work : “Comment devenir une organisation Apprenante ?”

// Pratiques RH : “La culture d’apprentissage, c’est quoi ?”

Côté plus-values, ça donne quoi ?

L’organisation apprenante, c’est un peu comme les brocolis et le poisson gras, ses vertus et bienfaits ne sont plus à démontrer. Dans les grandes lignes, elle permet notamment à l’organisation de s’adapter à bien des changements (rappelez-vous la crise sanitaire… un bon test grandeur réelle n’est-ce pas !?), d’être toujours compétitive, de rester créative, de s’inscrire durablement dans un environnement imprévisible et se projeter dans l’avenir. Mais aussi de renforcer la cohésion des équipes, de donner du sens au travail, de valoriser la prise d’initiative, de favoriser l’autonomie des collaborateurs, d’attirer et de fidéliser les talents en assurant leur montée en compétences, d’anticiper les futurs besoins en hardskills et softskills, de parfaire la marque employeur… Oui, on se croirait presque dans un rêve, hein ! D’autant que l’on imagine aisément en quoi le digital learning peut aider et soutenir le développement de ce modèle organisationnel. Evidemment, quelques limites existent (sinon, ce serait trop parfait). La plupart du temps culturelles et/ou organisationnelles. Pour la France précisément, le faible développement de ce modèle d’organisation par rapport à d’autres pays voisins s’expliquerait entre autres par les spécificités des systèmes d’éducation et de formation professionnelle continue…

// Stratégies : “Les entreprises du XXIe siècle doivent devenir apprenantes, par F. Taddei (CRI)”

// Plotfox : “Une autre vision de la formation : l’entreprise apprenante”

// Créativité agile : “Les enjeux et défis de la culture apprenante pour la réussite de l’entreprise”

// Orange Business Service : “Entreprise apprenante : « Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends. »”

Culture d’apprentissage, mode d’emploi

L’organisation apprenante, on l’aura compris, c’est donc le modèle au top du top ! Mais, soyons clair, instaurer des temps de formation ne suffit pas à créer une culture de l’apprentissage. Il s’agit davantage de principes de management et de modes de travail individuel et collectif qui vont s’intégrer à un modèle d’organisation et donner vie à cette culture d’entreprise. L’organisation apprenante, c’est alors une pièce qui se joue nécessairement à trois. Dans les rôles principaux : les collaborateurs (managers included), le groupe et l’organisation. On parle alors de mentorat, de vision partagée, de codéveloppement, de communication, de responsabilisation des collaborateurs, d’apprentissage en équipe et dans l’action, d’opportunités d’évolution, de processus d’amélioration continue… autant de rouages indispensables pour bénéficier de toutes les dimensions de l’organisation apprenante.

// C-Campus : “Denis Cristol et le chercheur collectif : comment développer des équipes apprenantes ?”

// La tribune : “Comment les “organisations apprenantes” dégagent-elles un avantage concurrentiel ?”

// Unow : “3 rituels pour devenir une entreprise apprenante”

Les managers, en avant toute !

Le message est plutôt clair : sans l’implication des managers, avouons que le modèle d’organisation apprenante a bien peu de chances de porter ses fruits. Ceux-ci ont en effet un rôle crucial, que dire incontournable, primordial, fondamental dans la mise en application de cette culture d’apprentissage. Manager formateur, manager coach, manager influenceur, manager storyteller… sont autant de casquettes qui leur permettent d’être les meilleurs relais de la formation et de l’information, d’embarquer les collaborateurs, de faire le liant avec les autres services, de stimuler la collaboration… Evidemment, exit la vision surannée du manager en chef : dans une posture très concrète d’écoute, de compréhension et de bienveillance vis-à-vis des autres, il améliore le bien-être des collaborateurs, augmente leur engagement et motivation, qui sont de puissants leviers de performance collective. En un mot, l’organisation apprenante se fait avec les managers, ou ne se fait pas !

// Beedeez : “Comment faire de vos managers des relais efficaces de la formation ?”

// XperTeam : “Le manager coach, pilier de l’organisation apprenante à l’heure du digital”

// Noous le blog : “Managers : 7 leviers pour tirer le meilleur parti des formations”

Chez tips on en pense quoi ?



Que du bien forcément ! Et on a même un Bonus pour vous 😉

Les lien et ressources

En bonus ? Cette série de podcasts (plus d’une vingtaine d’épisodes) pour tout, mais alors tout comprendre de l’organisation apprenante.

// Noous, podcast Ausha : “L’entreprise apprenante”

La revue by Tips, un oeil grand ouvert sur l'actu du digital learning

Commentaires (0 )

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *