Je dirais passionnément ! C’est quelque chose d’assez récent chez CANAL+ International : nous sommes d’ailleurs en train de monter une plateforme de formation digitale qui devrait voir le jour en mai. Pour ma part, je suis encore en pleine découverte du digital learning, qui est passionnant de par la richesse et la variété de ses formats et modalités, son côté très créatif aussi ou encore son aspect ludique autour de la gamification, du social learning… Oui c’est un univers décidément beaucoup plus riche que tout ce qui existait jusqu’à présent.
En n°1, je dirais le blended learning parce que certaines pratiques en formation nécessitent à un moment ou à un autre de conserver du présentiel. Les jeux de rôles, les mises en situation de vente (notamment les trinômes créés avec un vendeur, un client et un observateur), le travail de feedback sur le discours client… tout cela se retrouve plus facilement en présentiel. Et avouons que nos apprenants, et même l’organisation dans son ensemble, n’est pas encore prête à passer au tout-digital. C’est déjà aujourd’hui un grand virage pour les apprenants comme pour les formateurs.
En deuxième position, j’opterai pour le podcast, un nouveau format très flexible, très pratique pour les personnes en mobilité, très en vogue aussi car le côté audio plaît beaucoup. En plus, il est facile à produire : pas besoin de graphismes, d’intégrateurs, d’outils auteur spécifiques… avec un iphone et l’appli dictaphone, on obtient déjà un son très net.
Ma 3e modalité préférée : la classe virtuelle parce que lorsqu’elle est bien animée, bien construite et dynamique, elle génère de très bonnes interactions avec les apprenants.
Nous avons récemment travaillé sur deux projets avec les équipes de TIPS : nous avons commencé par un dispositif de blended learning “Démarche de vente CANAL+”. De deux jours en présentiel, notre parcours de techniques de vente s’est transformé en quatre modules de digital learning, un kit apprenant en ligne, des learning break et un jour en présentiel.
Puis nous avons rapidement mis en place le Programme des Super-Ambassadeurs 3.0. L’idée était de développer un dispositif d’acculturation au digital pour les personnes que nous avions identifiées comme des ambassadeurs dans le cadre du lancement de la nouvelle plateforme de formation. Celle-ci concerne trois directions différentes, dans plus de 40 pays, et plus de 4000 apprenants. Il était donc essentiel d’avoir des relais, des référents sur leur territoire afin de faire la promotion de ce nouvel outil, d’accompagner les apprenants à le prendre en main et de suivre l’usage régulier, car tout l’enjeu va être de susciter l’adhésion et l’engagement dans la durée.
Comment avez-vous procédé ?
Au total, nous avons identifié 12 super ambassadeurs, de territoires et de directions différentes. C’est d’ailleurs la première fois qu’ont pu être créées de telles synergies – quand chaque zone est d’habitude assez cloisonnée – et des gens réunis autour d’un même but : donner toutes les chances de succès au lancement de cette plateforme. Précisons que ces personnes relais ne sont pas forcément des formateurs, mais des personnes en contact avec apprenants. Objectif : leur faire découvrir ce nouvel outil, les familiariser avec cet univers digital pour qu’ils puissent à leur tour en parler au mieux auprès des apprenants. Pour ces super ambassadeurs, nous avons créé un dispositif étalé sur 2 mois, conçu autour de 4 ateliers en classe virtuelle (dont un escape game digital) ponctués de missions à réaliser entre chaque session (comme tester des modalités, prendre en main des applis pour créer des posts ou des vidéos, réaliser des quiz…). Les participants se sont rendus compte de ce qu’était une classe virtuelle, ont pris la mesure de toute la puissance de ce rendez-vous coanimé par les équipes de TIPS de façon dynamique et interactive, surtout très bien préparé. Aujourd’hui, ils sont prêts !
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