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Les formateurs en formation, ready or not ready ? La Revue by TIPS n’ LEARN La revue de presse

Ça bouge pas mal ces temps-ci du côté de la formation (euphémisme ?) et, par répercussion, sur le banc des formateurs. Oui, pour tout plein de raisons, le métier de formateur est en pleine… évolution, transformation, mutation, ébullition !!! Et comme dans toute période de transition, l’heure est à la redéfinition. Qu’est-ce qu’être formateur à l’heure de la digitalisation ? à quelle place, quel rôle ? avec quelle posture, quelles compétences ? Il semblerait que le métier de formateur rime particulièrement bien avec celui de facilitateur, animateur, modérateur, concepteur… Face à ce sujet en -teur qui nous touche au cœur (ouh, ça rime !), une revue de la presse et du web s’imposait donc pour faire le tour de la question avec rigueur (et c’est reparti !). Les formateurs en formation, ready or not ready ? Éléments de réponses ici (ou « after » pour continuer les rimes) ! 

// C-Campus, le blog : “Digital learning : une question d’identité professionnelle pour les formateurs !”

Le métier de formateur, toute une histoire !

La définition du métier de “formateur” n’a cessé d’évoluer depuis sa création… il y a longtemps, bien que ce terme ne soit utilisé que depuis quelques décennies seulement pour caractériser la personne en charge des apprentissages pour adultes (andragogie). Quoique ce métier demeure largement influencé par celui des enseignants, c’est à partir des années 60 que se profile la personne du formateur, que le métier s’affirme, se précise et se professionnalise. “Si chaque chef est, pour sa part, responsable de la formation de ses subordonnés, il peut parfois faire appel à ce personnage qui l’aide, le conseille ou même le remplace” : ainsi Raymond Vatier, directeur délégué à l’orientation et à la formation continue, définissait le rôle du formateur en 1968. Quelques réformes et révolutions des NTIC plus tard (sans oublier la crise sanitaire qui a boosté les changements en cours), l’heure n’est plus à la transmission des savoirs comme pouvaient l’envisager Socrate ou Aristote. Exit les vases vides à remplir, finie la posture traditionnelle du sachant sur son estrade… Le formateur est bel et bien là pour accompagner les apprenants dans leurs apprentissages, leur faciliter l’acquisition de savoirs, stimuler leur autonomie dans l’assimilation de nouveaux savoir-faire et compétences : tout un programme !

// CPFormation : “Histoire de la formation professionnelle”

// Unow : “La posture du formateur”

Le digital, un empêcheur de former en rond ! 

Le constat est clair : comme le dit Philippe Lacroix, le temps où le formateur, la salle et le Powerpoint formaient le trio gagnant est bel et bien révolu. En cause, l’inéluctable montée en puissance du digital learning. Si ces changements ne se sont pas faits en un jour, la crise sanitaire a contribué à accélérer cette transformation. Les confinements et le télétravail ont poussé les formateurs à interagir avec leurs apprenants derrière leurs écrans : en quelques mois, la classe virtuelle est devenue LE nouveau standard. Et avec elle (mais aussi l’ensemble des nouveaux supports et outils technologiques), de nouvelles pratiques et stratégies pédagogiques se sont imposées. Et tout cela en prenant en considération les besoins et attentes des apprenants eux aussi en pleine (r)évolution (si vous n’avez pas lu notre revue de presse consacrée aux apprenants, il n’est pas trop tard : https://tipsnlearn.fr/revue/les-apprenants-en-formation). Bien logiquement, le formateur a dû s’adapter, faire preuve d’agilité – en un temps record souvent, à marche forcée parfois -, et faire évoluer sa posture, ses aptitudes, ses compétences… vers un mode digital friendly !

// Philippe Lacroix : “Formateur en 2021, un métier en pleine mutation”

// Unow : “Quel est le rôle du formateur à l’heure du digital learning ?”

// Les Geeks des Chiffres : “Quel est le nouveau rôle du formateur à l’ère du digital learning ?”

Et on empile les casquettes…

S’adapter : oui, mais comment ? De nouveaux substantifs sont venus s’accoler à celui de formateur. En premier lieu, celui d’animateur (d’apprentissages), une casquette à adopter lorsqu’il s’agit de faire participer le groupe lors d’une classe virtuelle, d’interagir avec les apprenants sur les RS de l’entreprise, à la façon d’un modérateur ou d’un community manager… Avec le digital, la maîtrise de nouveaux outils de conception, de création de visuels et de diffusion s’avère alors de plus en plus indispensable. Autre rôle incontournable, celui de facilitateur ! Il ne s’agit plus de se mettre dans la peau de l’expert ou du sachant, mais bel et bien du cultivateur, de celui qui fait pousser les savoirs. Concrètement : le formateur assimile les besoins et attentes de ses apprenants pour créer un cadre favorable à leurs apprentissages, les guider, les aider à mutualiser leurs connaissances et les encourager à atteindre les savoirs par eux-mêmes, les soutenir dans leur autonomie, à la façon d’un coach. Oui, avec le digital, il n’y a pas que de la technique dans la vie. Et peut-être même plus encore avec le digital, les compétences du formateur sont avant tout pédagogiques et comportementales, ses qualités relationnelles sont primordiales.

// Pascale Dufresne : “De formateur à facilitateur”

// C-Campus : “Qui sont les nouveaux formateurs et quels sont leurs défis à relever ?”

// Denis Cristol (vidéo) : “Comment le rôle de formateur évolue vers celui de facilitateur”

// Le Guide EAP : “La posture de l’animateur-facilitateur”

De formateur à concepteur pédagogique

“Plus on digitalise, plus on a besoin de relations humaines.” Bien dit Marc Dennery, d’autant que la conception pédagogique a elle aussi été entièrement revisitée. Hier, le formateur concevait lui-même ses propres formations en présentiel. À l’heure des formations synchrones, asynchrones ou en blended learning, le formateur est amené à revisiter entièrement sa démarche pédagogique et, pourquoi pas, à se lancer dans la conception de formations digitales (sur mobile, en e-learning…). Faut-il alors maîtriser toutes les technologies, toutes les modalités ? Pas forcément non, mais il importe en tout cas de les connaître et de retravailler en profondeur la démarche et l’ingénierie pédagogique, tout en s’appuyant sur des agences spécialisées (euh nous !). 

// C-Campus : “Quelles sont les compétences du “formateur à l’ère digitale” ?”

// Tactileo : “Comment et pourquoi digitaliser ses contenus de formation ?”

// Articulate : “Les 10 questions les plus posées sur le métier de concepteur e-learning (et les réponses !)”

Pour vous y mettre : // Rise Up : “8 outils essentiels pour une bonne formation e-learning”

Chez tips on en pense quoi ?



C’est fini ? Nooooon car le métier de formateur n’a assurément pas finalisé sa mutation au regard des révolutions technologiques en cours et à venir – on pense notamment à l’intelligence artificielle, au big data, à l’internet des objets, la blockchain… Tout cela sans oublier la notion d’engagement des apprenants, déjà l’un des grands enjeux de la formation aujourd’hui et, à n’en pas douter, plus encore de demain. 

// Cegos – Le blog de la formation professionnelle : “Comment l’IA va changer le métier de formateur ?”

// Rise Up : “3 compétences essentielles à acquérir par les formateurs d’ici 2025”

Les lien et ressources

La revue by Tips, un oeil grand ouvert sur l'actu du digital learning

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