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L'humour en formation, sérieux ?

Mais oui ! Qui a déjà testé et mesuré l’humour dans un dispositif de formation professionnelle sait ô combien il est doté de super-pouvoirs : entraînant le sourire, voire le rire, il est un levier à fort potentiel pour embarquer les apprenants et booster leur engagement. Mais attention… pas n’importe comment ! Oui, l’humour – cette forme d’esprit 100% culturelle – doit respecter quelques basics pour atteindre pleinement ses objectifs. Nous vous en livrons ici quelques-uns !


L’humour en formation : théorire !

En théorie (quelques études le confirment) comme en pratique (nous l’avons tous vécu), l’humour en formation est un peu, beaucoup voire passionnément bénéfique. En voici une looongue liste !

 

En digital learning comme en formation présentielle, l’humour :

  • réduit la distance psychologique entre le formateur et les apprenants (et réduit la distance tout court en classe virtuelle),
  • favorise l’engagement des apprenants (en captant notamment leur attention),
  • booste la créativité des apprenants*,
  • facilite la mémorisation (car il est source d’émotions)**,
  • fluidifie les relations/interactions dans le groupe,
  • crée un un environnement “positif” d’apprentissage***,
  • apporte, en storytelling, une certaine authenticité aux personnages (et même parfois un lien émotionnel/un attachement).

Chaque séance de rire est un mini-shoot d’endorphine, une hormone dotée d’une action anxiolytique et antidépression… oui, tout s’explique !

 

*L’humour facilite la pensée associative, permet de faire un pas de côté ou, tout simplement, de se libérer.

**Trois ou quatre moments par session de cours amélioreraient de 10% la mémorisation, dixit Catherine Thomas-Antérion (neurologue et membre de l’Observatoire B2V des Mémoires).

***En plus de l’endorphine (le bouclier anti-stress), le rire libère de la dopamine (l’hormone de la réussite et de la récompense – essentielle quand s’autoforme !) et de la sérotonine qui agit positivement sur notre humeur (et cerise sur le gâteau… qui régule les fonctions cognitives telles que la mémoire ou l’apprentissage).

Convaincus ?!

Mirliton pour le droit au sérieux !

Si le rire est un feu d’artifice pour le cerveau, la formation ne doit pas pour autant ressembler à un 14 juillet à chaque instant. L’humour doit y être dosé et subtil : donc l’humour oui, mais pas n’importe comment !

Il doit être bienveillant (exit l’humour agressif, les moqueries, les sarcasmes, les sujets clivants/tabous) et prendre en compte les spécificités culturelles des apprenants.

C’est pourquoi l’humour est à proscrire (ou à manier avec une attention extrême) dans des formations dédiées à un public international.

Et puis, il y a ceux pour qui formation rime avec sérieux – même si aucun synonyme de “sérieux” ne rime avec formation 😊.

QUELQUES Tips by Tips !

Si ceux qui préfèrent une formation sérieuse à une formation empreinte d’humour sont minoritaires, ils savent se faire entendre. Alors pour la paix (sociale, des ménages, dans le monde, etc.), chez TIPS, on a trouvé la solution. On donne le choix entre suivre la formation en mode sérieux et suivre la formation en mode fun. Les apprenants ont le choix, par exemple au début d’un module. Et oui, cela demande un peu plus de temps de conception… mais non, ça ne le double pas !

L’humour en formation by TIPS n'LEARN

Notre couleur préférée est le jaune (oui, vous le saviez déjà), sauf en ce qui concerne le rire. Aussi sommes-nous très vigilants quand il s’agit de créer des formations qui intègrent de l’humour.

Qui va piano va rigolo

Un basic : toujours prendre en compte la culture du client, de son organisation. L’humour fait-il partie de son ADN, de ses codes ? Si tel n’est pas le cas, il faut avancer prudemment afin de ne pas créer de rupture trop brutale (et une levée de boucliers).

En termes d’écriture/de ton : décliner en deux ou trois degrés d’humour un extrait de la formation pour le soumettre en interne à un échantillon d’apprenants (et au commanditaire de la formation).

Y a pas que les mots dans l’humour

Le ressort humoristique peut aussi être véhiculé par des sons et des images. Exemples maestro !

L’intonation et la modulation de la voix peuvent apporter une dimension humoristique à du contenu (la façon dont quelque chose est dit peut souvent être aussi drôle, sinon plus, que ce qui est dit).

Certains effets sonores jouent un rôle important dans l’humour. Des bruits inattendus ou exagérés peuvent renforcer, créer un contraste comique avec la situation présentée. Il en va de même pour la musique.

Et si on revient aux mots, il y a leur sonorité car l’humour verbal repose souvent sur des jeux de mots, des rimes, des allitérations, etc.

QUELQUES Tips by Tips !

1. Choisissez des voix-off qui ont du soleil dans la voix, une forme de pétillance.

2. Sonorisez vos productions car le sound design – trop souvent négligé – apporte de façon subtile des émotions et a des vertus immersives. Le son, comme une odeur, nous transporte rapidement dans un lieu, une époque, une ambiance (notamment drôle, légère).

3. Sourcez des visuels (et notamment des personnages) gais, drôles (même si votre propos est plus sérieux).

4. Avant d’adopter une écriture humoristique de bout en bout, commencez par jouer avec les mots, par exemple, dans les titres de vos réalisations (vive la punchline) ou dans les questions de vos quiz. Ces petites touches font sourire et sont des moments de respiration (mentale).

5. Autre solution pour y aller piano, créer un personnage dont la seule mission est de faire sourire et le faire intervenir ponctuellement (pour partager une idée, encourager, faire un feedback, etc.). Chez TIPS, on aime bien les animaux, aussi avons-nous déjà donné vie à un poulet, une mouche, une mouette… L’avantage, c’est que c’est universel !

6. Choisissez un univers narratif en lien avec le sujet traité. L’analogie doit être compréhensible de tous. Car l’humour, vous l’aurez compris, doit créer des connections (émotionnelles, intellectuelles et sociales).

7. Dernier point et non des moindres : jouez-le collectif en brainstormant à plusieurs (car brainstormer seul, c’est un peu comme… louer un tandem en solo, jouer seul au Monopoly, etc.) pour trouver des pistes narratives qui permettent de manier l’humour (et les soumettre au filtre du collectif).

 

 

 

Bref, l’humour c’est du travail. Mais l’effort en vaut la chandelle car il n’y a pas plus “rewarding” que d’entendre des gens rire ou de recevoir des feedbacks d'apprenants du type : “Apprendre en riant, quel bonheur !”, “une formation drôle qui donne envie d’y revenir”, “pour une fois que c’était drôle !”, etc. Souriez, vous êtes formés !
Les lien et ressources

Le changement par l’humour, cela vous parle-t-il ? Nous, lorsque nous avons lu son ouvrage “Le pouvoir de l’humour, Développer son leadership, renforcer la confiance, maîtriser l’art de la répartie”, cela n’a fait aucun doute : entre TIPS n’ LEARN et Vanessa Marcié, il y avait de sacrés brins d’ADN communs.
Écoutez ce nouveau rendez-vous podcastique made by TIPS, tellement inspirant… 

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