Le digital learning, une formidable opportunité pour rendre la formation plus accessible et la société plus inclusive et respectueuse de toutes les diversités ? Absolutely ! Il n’est en effet plus à démontrer que les innovations technologiques sont capables de contribuer voire résoudre des problématiques liées à l’accessibilité dans bien des domaines, dont celui de la formation professionnelle. Avec pour conséquence de profiter à l’ensemble des individus (c’est la classe non !?). Bon, ok, ça c’est la théorie car les chiffres de l’accessibilité numérique… cassent un peu le mythe ! Bien des acteurs la perçoivent comme une contrainte, doublée d’un coût… Mais bonne nouvelle, les choses bougent… Surtout, de bonnes pratiques émergent, se diffusent, s’intègrent en amont des projets (chez TIPS n’ LEARN, chaque métier dispose d’une feuille route spécifique dans le cadre d’un projet respectueux des normes RGAA), afin d’être plus en adéquation avec les critères d’accessibilité. Ce sujet complexe, aussi passionnant qu’important pour toute la société, méritait bien d’être au cœur d’une nouvelle Revue by TIPS.
// TIPS n’ LEARN : “Digital learning et accessibilité numérique, mode d’emploi. Ou comment rendre accessibles les contenus pédagogiques numériques”
A11Y*, soyez incollable !
Imaginez une société, un monde même, qui serait capable de garantir une égalité d’accès à l’information, aux services en ligne et à tous les supports numériques à l’ensemble de ses concitoyens, dans le respect de toute leur diversité, toutes leurs différences. Non, vous ne rêvez pas, enfin si, enfin non… Nombre de pays ont adopté des réglementations visant à tendre vers cet objectif, pour plus d’inclusion, plus d’égalité, moins de discrimination. Des normes internationales ont ainsi été mises en place afin d’assurer l’accessibilité des contenus numériques. En France, c’est la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances qui en a posé les fondements. Et le Référentiel Général d’Amélioration de l’Accessibilité (RGAA) est le cadre réglementaire qui permet de vérifier la conformité aux exigences d’accessibilité (avec pas moins de 106 critères de contrôle).
Reconnaissons que si les sociétés tendent de façon générale vers toujours plus d’accessibilité et d’accessibilité numérique notamment, il reste encore beaucoup, beaucoup, beaucoup d’efforts à faire, comme en témoigne le Baromètre de l’accessibilité numérique édité en 2023 par ContentSquare Foundation.
// Ipedis : “RGAA : Que faut-il Savoir sur le Référentiel National ?”
// Accessibilité Numérique.gouv : “RGAA – Version 4.1.2, critères et tests”
// ContentSquare Foundation : “Baromètre de l’accessibilité numérique en 2023”
Accessibilité et formation, ♪♪♪ these are words that go together well ♪♪♪
Parce que la digitalisation de la formation est une occasion accrue de s’adapter très rapidement aux demandes des utilisateurs, aux évolutions et enjeux du marché, n’est-ce pas aussi une voie royale pour offrir une expérience inclusive à tous les apprenants (oui, on a bien dit tous) ? On parle ici de toutes les personnes ayant un handicap visible ou invisible qui affecte l’accès au numérique, notamment les handicaps auditifs, visuels, intellectuels, cognitifs, neurologiques, de parole… mais aussi des seniors, dont les capacités peuvent changer avec l’âge, des personnes souffrant de troubles dys, des personnes maîtrisant mal la langue ou encore des personnes illettrées. Il ne faut donc pas voir la mise en accessibilité de la formation sous le seul prisme du handicap mais bel et bien comme une opportunité pour tous d’avoir accès à l’information. Prenons l’exemple du sous-titrage vidéo : s’il est un besoin impérieux pour une personne sourde ou malentendante, il sera particulièrement facilitant pour la personne qui, dans le métro par exemple, la regardera sans mettre le son. Si l’accessibilité des contenus est une nécessité pour certains, elle est l’assurance d’un meilleur apprentissage pour tous.
// Cédric Le Denmat : “Accessibilité et e-learning : quand le RGAA ne suffit pas (chapitre 2)”
// Cédric Le Denmat : “Accessibilité : comment les acteurs de la formation peuvent s’en sortir”
A11Y + learning = soyez exemplaire !
Il est clair que les LMS, les modules d’e-learning et l’énorme panel d’outils interactifs du digital learning peuvent clairement faire obstacle à une expérience apprenant inclusive s’ils n’ont pas intégré l’accessibilité de manière adéquate. Il se dit assez fort que cela bride la créativité et, surtout, que cela engendre des coûts faramineux. Pour lever ces freins qui retardent la mise en accessibilité, le respect des normes doit absolument être pris en compte dès le début du projet, anticipé et budgété afin d’être implémenté directement par chaque corps de métier (et non en ajoutant des briques à la fin du projet, ce qui – disons-le net – met vraiment le feu aux coûts). Les chefs de projets bien sûr, mais aussi les concepteurs, les graphistes ou encore les intégrateurs sont en priorité concernés. Et c’est seulement de cette façon que les acteurs viendront à rendre accessibles leurs dispositifs de digital learning. Ci-dessous un max de conseils très concrets et d’habitudes à adopter pour un accès direct à la pratique.
// L’Atelier du formateur : “Accessibilité numérique en formation (en vidéo)”
// Miss Karl Grant : “Podcast Learn & Enjoy : comment le graphisme vous aide à être inclusif dans vos modules e-learning”
// Genial.ly : “Rendre l’e-learning accessible à tous !”
// XperteamEasy : “La terminologie e-learning N°11 : Les termes à connaître sur l’accessibilité numérique”
Clin d’œil spécial aux graphistes :
// Miss Karl Grant : “La checkliste graphique pour module de formation”
*A11Y = ce sigle correspond à la première et dernière lettre du mot anglais AccessibilitY, le 11 étant la somme des lettres restantes entre les A et le Y. #A11Y est ainsi devenu LE mot-clé relatif à tous les sujets liés à l’accessibilité numérique.
Chez TIPS n’ LEARN, le sous-titrage des vidéos et des podcasts, le choix des polices et des couleurs adaptées sont à la base de tous nos projets clients. Bien sûr, notre volonté est d’aller toujours plus loin dans cette mise en accessibilité de nos dispositifs de digital learning, avec une écriture toujours plus synthétique et FALC (facile à lire et à comprendre), un design intelligible par tous, afin de faciliter au maximum la compréhension et la mémorisation de nos parcours par tous les publics d’apprenants. Et bonne nouvelle : notre site internet fera, à ce titre, l’objet d’une prochaine refonte pour une mise aux normes de l’accessibilité numérique.
Pour devenir un super-méga-giga pro de l’accessibilité en formation, jetez un œil à la compilation de sites sur l’accessibilité numérique réalisée par Idremeau sur Pearltrees.
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